
Nos devantures de maison et nos jardins sont souvent perçus comme de simples espaces décoratifs, mais ils jouent un rôle bien plus important dans notre écosystème. À l’instar des greens de golf, ces espaces demandent une attention particulière pour rester sains et durables. Pourtant, trop souvent, nous nous concentrons sur l’apparence immédiate au détriment de la santé de notre sol et de la biodiversité qui y réside.
Tout comme un green de golf, qui nécessite un entretien méticuleux pour maintenir sa perfection, nos jardins et pelouses doivent aussi être gérés de manière plus consciente et respectueuse de l’environnement. Dans ce blogue, nous allons explorer comment ces espaces peuvent non seulement embellir nos maisons, mais aussi contribuer à la régénération de nos sols et à la création de systèmes plus durables et résilients. En repensant nos méthodes et en intégrant des pratiques naturelles, nous pouvons transformer nos extérieurs en véritables havres de biodiversité.
La question revient à chaque printemps…
Chaque printemps, on me pose souvent la question : « Comment ça se fait que les greens de golf sont si beaux, alors que ma pelouse est pleine de pissenlits? »
Et la vérité, c’est que… ce que vous voyez sur un terrain de golf, ce n’est pas le même gazon que l’on a à la maison!
Il y a plusieurs différences fondamentales entre une pelouse résidentielle et un green de golf. Mais surtout, ce que j’aimerais vous aider à comprendre, c’est qu’il existe des objectifs différents, et donc des stratégies différentes, pour y arriver. Et ça, c’est la clé.
Vous n’avez peut-être pas besoin (ou envie) d’un terrain de golf chez vous — mais avec les bonnes informations, vous serez en mesure de choisir l’approche qui vous convient… et d’avoir une pelouse en santé, adaptée à votre réalité, et agréable à regarder (et à vivre!).
Tout devient possible, à partir du moment où on comprend ce qu’on veut — et comment y arriver.
La pelouse parfaite… mais à quel prix pour la nature?
On le sait maintenant : la nature joue un rôle important, autant pour l’équilibre de notre environnement que pour le bien-être humain.
Les abeilles, tout comme d’autres pollinisateurs, sont nos précieuses alliées pour faire pousser notre nourriture. Les plantes, quant à elles, remplissent de nombreuses fonctions : elles soutiennent la vie des humains, des animaux et des insectes, tout en créant des liens symbiotiques qui participent à un écosystème équilibré.
Mais pour croître, les plantes ont besoin d’éléments bien précis :
- Des nutriments, absorbés par les racines dans le sol
- De l’air et du dioxyde de carbone (CO₂), captés par les feuilles lors de la photosynthèse
C’est un système vivant, complexe et interconnecté — bien loin de l’image d’une simple pelouse bien taillée!
Un sol vivant : la base d’un terrain vraiment vert
C’est là que le sol entre en jeu. Pas juste n’importe quel sol… un sol vivant.
Un sol vivant, c’est un sol riche en micro-organismes, en vers de terre, en champignons, en bactéries utiles — bref, un véritable écosystème miniature. Ces petits travailleurs, visibles ou non à l’œil nu, ont leur rôle : ils captent, décomposent et transforment la matière organique pour en faire des nutriments assimilables par les plantes.
Sans cette vie microbienne (et non-microbienne), les plantes auraient énormément de mal à se nourrir — et donc à survivre.
On peut comparer ça à l’alimentation humaine : les plantes ont besoin de matière organique (leur bon gros steak!) et d’éléments minéraux (l’équivalent de nos vitamines et minéraux). Et tout ça, c’est grâce au sol vivant qu’elles y ont accès.
Un sol en santé contient donc :
- Une bonne quantité de matière organique
- Une multitude d’organismes actifs, visibles et invisibles
- Une structure qui favorise la transformation des nutriments… et leur partage à toute la chaîne vivante
C’est un véritable univers sous nos pieds!
D’ailleurs, selon l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec (ITAQ), le quart de la biodiversité totale de la planète se trouve dans les sols. Rien de moins!
Pourquoi les verts de golf sont-ils si beaux?
Pour comprendre la perfection des verts de golf, il faut savoir qu’il y a derrière chaque terrain une équipe spécialisée, souvent accompagnée d’un ou plusieurs agronomes. Ces experts élaborent des plans d’entretien sur mesure, en fonction des besoins spécifiques du sol, du climat, de l’utilisation… et de l’objectif : un gazon ultra dense, résistant, et d’une régularité impeccable.
Dans notre cour, on fait rarement appel à un agronome pour établir un plan d’entretien. Pourtant, ce professionnel est formé pour :
- Observer et analyser les signes visibles du sol
- Faire des tests précis en laboratoire
- Proposer des recommandations personnalisées basées sur des données concrètes
Il peut même faire analyser votre sol pour en optimiser les conditions de croissance.
Et ce n’est pas tout : dès le départ, les terrains de golf ont été conçus et aménagés pour favoriser la biodiversité et l’équilibre naturel. Tout a été planifié : la circulation de l’eau, l’aération des sols, la diversité des espèces végétales, la gestion durable… même les bâtiments et infrastructures sont intégrés à cet écosystème réfléchi.
Et chez vous? Avez-vous déjà :
- Testé la compaction ou l’aération de votre sol?
- Vérifié la circulation de l’eau après une pluie?
- Mesuré la quantité de matière organique présente?
Ce sont tous des éléments suivis de près sur les parcours de golf — et qui pourraient aussi faire une grande différence dans votre jardin!
Le secret derrière les beaux résultats? Pas juste de l’engrais!
Qu’est-ce qui différencie un terrain de golf verdoyant et bien équilibré de votre pelouse qui vous cause bien des maux de tête?
La réponse tient souvent en un mot : expertise.
Sur les parcours de golf, des gens spécialisés sont à l’œuvre chaque jour. Ils posent les bons gestes, au bon moment, en se basant sur un plan de traitement et de culture élaboré avec soin. Ce plan repose sur des données réelles : analyses du sol, observation des conditions du terrain, compréhension de l’écosystème en place.
Contrairement à ce qu’on pourrait penser, les terrains de golf ne sont pas des monocultures stériles. Leur vaste superficie permet d’intégrer une belle biodiversité : zones boisées, espaces de repos pour la faune, plantes indigènes, étangs, corridors écologiques… et toute cette diversité soutient les zones vertes, au lieu de les affaiblir.
Et vous, sur votre terrain, que faites-vous?
- Vous ajoutez un peu d’engrais ici et là?
- Vous arrachez les « mauvaises herbes » en espérant régler le problème?
- Peut-être même que vous laissez des trous… qui deviennent des portes d’entrée parfaites pour les graines flottantes qui voyagent avec le vent…
Mais pensez-vous que ce sont des graines de gazon bien dense et vert émeraude qui flottent dans les airs? Non! Mais les graines de pissenlits se dispersent grâce au vent et sont toujours prêtes à coloniser votre beau terrain!
Qu’est-ce qu’une monoculture?
Selon le dictionnaire Larousse, une monoculture désigne la culture d’une seule espèce végétale sur une surface donnée, que ce soit dans une exploitation agricole ou dans une région. Cela peut aussi se traduire par une monoculture sur votre terrain, dans un village ou même dans une rue.
Prenons l’exemple actuel de certaines villes et de certains villages qui sont contraints d’abattre tous leurs frênes matures à cause de l’infestation de l’agrile du frêne. Cet insecte se nourrit des frênes et, lorsqu’il attaque un arbre, il se propage facilement à ceux qui se trouvent à quelques mètres. Cette rue est perçue comme une monoculture, avec des frênes sur toute la longueur, ce qui permet à l’insecte de se propager rapidement sans aucune barrière naturelle pour l’en empêcher.
Pourquoi la monoculture est-elle problématique?
La monoculture est particulièrement nuisible pour l’écosystème. Lorsque des insectes ou des maladies attaquent une monoculture, il devient très difficile de les contenir, car il n’y a pas de diversité pour ralentir leur propagation.
Un autre exemple marquant est celui de la tordeuse des bourgeons de l’épinette, un insecte particulièrement destructeur des forêts de conifères en Amérique du Nord. Les forêts composées à 90% ou plus d’épinettes forment un buffet parfait pour cet insecte, ce qui lui permet de décimer des forêts entières.
Ainsi, une monoculture crée un environnement vulnérable aux attaques d’insectes et de maladies, ce qui nuit non seulement à la biodiversité, mais aussi à la résilience de l’écosystème dans son ensemble.
Peut-on concilier sol vivant et gazon impeccable comme sur un green de golf?
La réponse est oui, à condition de poser les bons gestes.
Le gazon dense et verdoyant que l’on observe sur les terrains de golf ne résulte pas simplement de l’ajout d’engrais. Il est plutôt le fruit d’une stratégie globale, réfléchie et adaptée, qui prend en compte la santé du sol et la biodiversité de l’environnement.
Il faut remettre en question une idée reçue, celle qu’un beau gazon vert s’obtient en fertilisant de manière répétitive. En réalité, les engrais de synthèse peuvent nuire à l’équilibre du sol, tout comme un supplément inutile peut perturber le métabolisme humain. Un engrais mal choisi ou appliqué sans réel besoin peut déséquilibrer les micro-organismes du sol, nuire à leur efficacité et réduire la vitalité du gazon.
L’objectif ne devrait pas être uniquement de stimuler le gazon visible, mais plutôt d’assurer le bon fonctionnement du système souterrain. Un sol vivant offre un environnement favorable aux racines, ce qui, à son tour, favorise une pelouse dense et en bonne santé.
Trois éléments clés sont à considérer :
1. La composition de votre gazon
Le gazon est généralement un mélange de plusieurs plantes. Certaines tolèrent mieux les piétinements, d’autres résistent mieux à la sécheresse ou s’adaptent à la mi-ombre. Certaines espèces attirent plus facilement certains ravageurs.
Il est donc essentiel d’adapter la composition du gazon en fonction des conditions propres à chaque terrain (ensoleillement, usage, humidité, etc.). Cette démarche améliore la performance globale du couvert végétal.
2. L’état structurel du sol
Un sol compacté limite l’infiltration de l’eau, la circulation de l’air et l’enracinement. Cela rend la croissance des plantes difficile, même avec des apports réguliers en nutriments.
Un sol en bonne santé doit présenter une structure grumeleuse, riche en matière organique, bien aérée et perméable. Ces caractéristiques facilitent la vie microbienne et permettent une meilleure résilience du gazon. Si vous ignorez le type de sol que vous avez, des tests simples peuvent vous aider à mieux le comprendre. Un blogue à ce sujet est disponible ici.
3. La biodiversité dans votre environnement immédiat
Un environnement constitué uniquement de pelouse représente une monoculture, ce qui favorise l’installation et la reproduction rapide des insectes ravageurs. Par contre, un aménagement paysager diversifié, incluant des arbres, arbustes, vivaces et fleurs, attire une plus grande variété d’organismes bénéfiques.
Cette diversité favorise un équilibre écologique, où les ennemis naturels des ravageurs sont présents pour limiter leur impact. Une plus grande biodiversité se traduit généralement par une meilleure résilience du gazon face aux stress biotiques et abiotiques.
L’importance de la biodiversité dans un environnement passe par un aménagement un peu différent
L’éco-jardinage fait partie de ces concepts. La biodiversité devrait être partout. Ici, j’aimerais clarifier que lorsque je parle de jardin, je réfère à tout ce qui est autour de votre maison : les zones de circulation, les zones de vie, les plates-bandes et zones de pelouses… En fait, tout le terrain peut participer à créer un jardin écologique et rempli de biodiversité. C’est cet environnement qui créera un écosystème équilibré.
Voici 2 blogues pour approfondir le sujet :
- Comment intégrer la biodiversité dans notre quotidien, et pourquoi le faire?
Ce premier blogue parle du concept de jardinage écologique, de son importance et de la manière dont il contribue à la biodiversité autour de chez nous.
Découvrez comment l’éco-jardinage peut faire une différence - Des trucs pour intégrer la biodiversité?
Ce deuxième blogue vous donne des pistes pour développer un jardin écologique qui favorise la biodiversité et crée un environnement harmonieux.
Apprenez à créer un jardin écologique ici
Quelques petits gestes faciles pour (re)donner vie à votre pelouse
D’abord, posons-nous une question essentielle — et pas d’inquiétude, ce n’est pas un examen, il n’y a pas de bonne ou mauvaise réponse, juste des gestes différents selon votre objectif :
Est-ce que j’ai besoin d’avoir un “green de golf” parfait?
La réponse est OUI? Alors il est important d’aller chercher les bonnes ressources :
- Faire analyser votre sol
- Demander les recommandations d’un agronome
- Vous procurer les bons produits dans des centres spécialisés
La réponse est NON? Alors pourquoi ne pas intégrer un peu plus de diversité dans votre gazon :
- Du trèfle
- Des semences plus résistantes à la sécheresse, aux insectes ou au piétinement
- Des plantes adaptées à votre réalité plutôt que de tenter de les forcer à pousser là où elles ne sont pas à l’aise
Peu importe votre choix, voici des gestes simples qui font toute la différence :
Travaillez votre sol
Un sol vivant et en bonne santé, c’est la clé du succès.
- Avant l’installation :
- Choisissez une terre riche en matière organique, légère, qui ne se compacte pas trop facilement.
- Assurez-vous qu’il y en ait une bonne épaisseur pour permettre aux racines de s’enraciner profondément et à l’eau de bien s’infiltrer.
- Au moment du semis ou de la pose de la pelouse :
- Arrosez suffisamment pour favoriser l’enracinement, sans tomber dans l’excès.
- Évitez les petits arrosages fréquents : ils rendent votre pelouse dépendante. Une plante bien enracinée est bien plus résistante.
Petit rappel : un gazon mature et en bonne santé n’a pas besoin d’arrosage régulier. S’il souffre à la moindre sécheresse… le problème vient probablement de votre sol.
Améliorez votre sol, même après l’installation :
- Intégrez du compost régulièrement pour nourrir les micro-organismes.
- Aérez le sol pour augmenter l’oxygène disponible.
- Laissez les rognures de tonte sur place : elles sont riches en nutriments.
- Déchaumez au besoin : une couche de chaume trop épaisse étouffe les nouvelles pousses.
Et surtout… gardez en tête que ce n’est pas un travail qu’on fait une seule fois. Le sol est un système vivant, il a besoin d’attention, année après année.
Pour plus de détails sur ces gestes simples mais efficaces, voici un article à consulter qui est toujours d’actualité :
Trucs pour l’entretien de la pelouse et pour un aménagement paysager tout vert
Le sujet vous intéresse? Poussons un peu plus loin la réflexion…
Vous avez envie de mieux comprendre pourquoi votre pelouse (et vos plantes en général) semble manquer de vitalité, malgré vos efforts?
Parce que comprendre l’état de nos sols, c’est la base pour savoir où agir — et surtout, comment le faire intelligemment.
Comprendre l’état de nos sols
Revenons un peu en arrière pour mieux comprendre l’état de nos sols actuels. Avant que votre maison ne soit construite, il est fort probable que votre terrain ait été une ancienne terre agricole. À une certaine époque, il y en avait beaucoup.
Ces terres, souvent exploitées en monoculture intensive, ont subi le passage répété de machinerie lourde, ce qui a compacté le sol et bouleversé sa structure en profondeur. L’utilisation fréquente de produits chimiques — engrais, insecticides, pesticides — a aussi fortement appauvri la biodiversité du sol. Résultat : un sol, à l’origine vivant, équilibré et fertile, a peu à peu laissé place à un sol déstructuré et fatigué, parfois au point d’en devenir stérile. Il reste peut-être une mince couche de terre encore intéressante, mais souvent, ce n’est pas suffisant.
Puis, le promoteur immobilier est arrivé avec ses propres machines lourdes, remodelant les terrains, creusant pour les routes et les fondations. La précieuse couche de sol vivant, déjà fragilisée, a complètement disparu.
Une fois la maison construite, parfois avec quelques contaminants enfouis ici et là, on propose au nouveau propriétaire de remettre un petit 4 pouces de terre à gazon… et d’y semer de la pelouse. Une terre à moitié vivante sur un sol mort.
Ce petit 4 pouces de terre peut suffire à nourrir le gazon quelques années… mais pas toute une vie.
Alors, pour compenser, on nous a appris à fertiliser à grands coups d’engrais chimiques, question de « booster » la pelouse et de l’encourager à pousser, sans jamais régler le vrai problème.
Pour d’autres terrains, l’histoire est différente : certaines maisons ont été construites dans d’anciennes forêts. C’est le cas de la mienne, à l’adolescence : une ancienne érablière.
Le promoteur avait à cœur de conserver les arbres existants — un bon point. Mais malheureusement, plusieurs ont fini par mourir. J’ai toujours soupçonné que le sol, ayant été compacté et modifié, n’était plus capable de soutenir la vie autour de lui. Même si les arbres étaient toujours là, leur écosystème, lui, avait disparu. Et sans cet équilibre naturel, impossible pour eux de résister au stress d’un environnement transformé.
Dans les deux cas, le système est brisé.
Il n’y a plus d’équilibre écologique.
Et ce n’est pas un engrais qui va réparer ça.
La solution? Aider nos travailleurs du sol… et en ajouter de nouveaux. En nourrissant le sol, en favorisant la vie microbienne, en arrêtant de compacter et d’appauvrir sans cesse — bref, en mettant nos énergies aux bons endroits.
Maintenant, vous voyez un peu mieux pourquoi on insiste tant sur la santé des sols?
Pourquoi les fertilisants chimiques sont de plus en plus considérés comme polluants?
Les fertilisants chimiques sont souvent perçus comme une solution rapide pour verdir notre gazon. Mais on oublie un détail : la majorité de ces produits ne profite pas réellement à la plante.
Seule une petite partie est absorbée directement. Une autre portion doit être transformée par les microorganismes. Mais parce que ces produits sont très concentrés, la majeure partie finit par être lessivée.
À chaque pluie, les fertilisants s’infiltrent. Ils atteignent les couches profondes du sol, souvent pauvres en vie, ou encore la nappe phréatique. De là, ils s’écoulent vers nos ruisseaux, rivières, lacs et fleuves.
Et ces milieux n’ont pas besoin de nutriments supplémentaires.
Ce qui devait être un geste bénéfique devient un polluant.
En voulant bien faire pour notre pelouse, on finit parfois par nuire à notre environnement.
Pour conclure…
Aucun.e d’entre nous ne souhaite intentionnellement nuire à notre belle planète. Et maintenant que vous en savez un peu plus sur ce qui se passe sous vos pieds, il devient d’autant plus inspirant de continuer à s’éduquer, ensemble.
Il y a encore beaucoup à apprendre et à comprendre pour découvrir les meilleures pratiques à adopter. Des gestes simples peuvent contribuer à créer un écosystème plus riche, plus autonome, plus efficace… et surtout, plus résilient.
Vous avez envie d’en apprendre davantage? Le site QuébecVert propose plusieurs outils pertinents et publications intéressantes pour amorcer ou poursuivre cette démarche vers une pelouse plus vivante et respectueuse de l’environnement.
Marie-Joëlle Saucier, Paysagiste-Conseil